L’arrivée tardive de la saison pluvieuse a fait reculer d’environ deux mois le lancement de la campagne de printemps 2013, dominée essentiellement par le maïs et le haricot.
Contrairement aux anticipations, les récoltes, initiées dans quelques régions en juin (Sud, Sud-est, la Grande-Anse, Nippes, une partie du Nord), atteindront leur pic au cours du mois de septembre pour les départements du Nord, du Centre, etc. Dans la foulée, la campagne d’été, représentant 25 à 30 pour cent de la production totale d’une année agricole normale, sera compromise car dépendant en grande partie de la réussite de la saison de printemps.
La disponibilité alimentaire locale est présentement assurée par des récoltes de maïs et de haricots, semés dans les zones irriguées et dans les montagnes humides.
Les prix du maïs local et des haricots ont considérablement chuté, entre avril et juin. Celui du riz (importé et local) et de la farine de blé est en revanche à la hausse. En outre, en glissement annuel, hors-mis celui du sucre, les prix alimentaires sont de loin plus élevés en 2013 qu’en 2012.
Haïti se trouve sur la trajectoire du cyclone Chantal qui menacerait les régions orientales du Sud-est, les départements de l’Ouest, du Centre et du Grand Nord. On doit s’apprêter à faire face à d’éventuel dégâts matériels et humains résultant des inondations et pertes de moyens d’existence des ménages résidant dans les zones vulnérables aux catastrophes naturelles. Les mesures préventives en cours, émanant tant du gouvernement que des organismes internationaux, devraient aider à atténuer l’impact de ces chocs sur les populations exposées.
Les conditions sont réunies pour une recrudescence du choléra, en raison des inondations de juin et éventuellement des cyclones et ouragans qui guettent le pays. Un renforcement des mesures de prévention, de sensibilisation et de prise en charge s’avère donc nécessaire.
La baisse de la disponibilité alimentaire locale, combinée avec la hausse des prix des produits alimentaires importés, le riz et la farine en particulier, fait craindre une détérioration plus significative des conditions de sécurité alimentaire dans le pays. Si en juin, la plupart des régions se trouvaient en situation de stress et de crise (voir figure ci-dessus), correspondant aux phases 2 et 3 de l’IPC, en septembre, date probable des récoltes de printemps, certaines devront se retrouver en phase 1 et d’autres en phase 2, à l’exception des zones en proie à l’insécurité alimentaire chronique (Bas Nord-Ouest, haut Artibonite, certaines communes du Sud-est comme Baie d’Orange, Belle-Anse). Telechargez le bulletin
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